Dans cette réédition mise à jour d’un ouvrage macabre des Presses polytechniques et universitaires romandes (2007), Pierre Zweiacker, ingénieur physicien vaudois, fait œuvre d’historien en décrivant les malheurs d’une péclée de serviteurs de la science depuis la plus haute antiquité. L’évocation de la cryptozoologie dans le dernier chapitre témoigne particulièrement d’une belle verve humoristico-épistémologique. «La science nuit gravement à la santé», dit le bandeau; amusant et philosophe.
Georg Wilhelm Richmann, martyr de l'électricité
MORTS POUR LA SCIENCE. Le physicien russe, obsédé par les expériences de Benjamin Franklin sur le paratonnerre, est mort le 6 août 1753. En plein orage...
Valeri Legassov, son enquête fatale sur Tchernobyl
MORTS POUR LA SCIENCE. Le 26 avril 1986, l’explosion de la centrale nucléaire secouait le monde. Deux ans après, jour pour jour, le scientifique se suicidait.
Kirsty Margot Brown, un cri glaçant dans l’Antarctique
MORTS POUR LA SCIENCE. Le destin de la jeune biologiste britannique, spécialiste de la faune aquatique, se brise le 22 juillet 2003 lors d’une plongée d’observation.
Otto Lilienthal, la chute brutale d’un drôle d’oiseau
MORTS POUR LA SCIENCE. L’ingénieur allemand, passionné par la portance, est l’un des pionniers de l’aviation. Le 9 août 1896, il s’écrase aux commandes de son planeur.
William Bullock, mort pour la presse (rotative)
MORTS POUR LA SCIENCE. Le 3 avril 1867, l’Américain fignole une presse rotative révolutionnaire, à grande vitesse et alimentée par un rouleau de papier, quand…
Horace Wells, le pionnier maudit de l’anesthésie
MORTELLE SCIENCE. Ce dentiste américain fut le premier à tester le protoxyde d’azote comme anesthésiant. Mais sa découverte lui échappa et il se suicida en 1848 à 33 ans.
Hypatie d’Alexandrie, la sacrifiée antique des mathématiques
MORT POUR LA SCIENCE. Philosophie, géométrie, mathématiques… Hypatie marqua de son travail l’ensemble de ces disciplines, mais paya de sa vie tant d’érudition.
Un classement des scientifiques dont la vie a été tragiquement écourtée
Un soigneux travail a permis à l’auteur de dresser un classement des morts pour la science : meurtres, accidents ou suicides. Sur un ton ironique, voire désinvolte, l’auteur offre néanmoins un panthéon macabre très documenté.
Les destins brisés de la science
Il est des livres dont la lecture vous plonge dans un état oscillant entre hilarité nerveuse et gêne consécutive à la transgression du tabou de la mort d’autrui. Morts pour la science est l’œuvre d’un funambule de la narration. Le pince-sans-rire Pierre Zweiacker, physicien de son état, propose une chronique funèbre de la recherche scientifique : « Avec vingt-trois suicides, vingt et un meurtres, neuf accidents mortels, quatre décès de cause douteuse et quelques dégâts de collatéraux, le bilan du présent ouvrage s'apparente à celui d'un roman noir de la pire espèce "
Ces chercheurs qui trouvent surtout la mort
Le professeur lausannois Pierre Zweiacker sort un livre étonnant, qui dresse l’histoire de la science à travers ceux qui en furent victimes avec beaucoup d’humour. Noir, évidemment.
Une carrière scientifique peut exposer au risque d’une vie prématurément et sottement écourtée. C’est ce que montre, avec humour et érudition, Pierre Zweiacker dans son livre « Morts pour la science » (éd. Quanto), dont nous avons sélectionné sept extraits, comme autant de destins tragiquement contrariés.
Morts pour la science
La lecture de ce livre est l’occasion de découvrir des personnalités hors du commun, qui ont tout sacrifié à la Science. En outre le style allègre et l’humour dont fait preuve Pierre Zweiacker (à bon escient seulement) rendent la lecture particulièrement attrayante.
Des morts pas toujours raisonnables
Le physicien Pierre Zweiacker a écrit Morts pour la science, narrant le destin tragique de 68 chercheurs.
Des morts pas toujours raisonnables
On ne devrait pas en rire. Ni même sourire. Mais parfois, il est impossible de se retenir de pouffer ou de lever les yeux au ciel en lisant ce livre
Ces scientifiques qui meurent pour la science: interview de Pierre Zweiacker
Morts pour la science
Peut-on se suicider pour une équation? Peut-on tuer pour un nouveau modèle de télégraphe? Non, d’après les criminologues et les statisticiens! Mais ce livre prouve le contraire.
Imaginez des théoriciens en avance sur leur temps, ne supportant plus l’incompréhension de leurs contemporains. Des inventeurs géniaux, victimes du potentiel économique de leurs inventions, piratées par les investisseurs cupides. Des querelles de paternité qui tournent au drame, ou un expert tombant sous les coups d’un collègue dont il a pu prouver scientifiquement la culpabilité. L’histoire des sciences est peuplée de scènes de crimes comparables à celles imaginées par les meilleurs auteurs de romans policiers, à la différence que celles-ci sont bien réelles! Ce livre montre que, loin d’être un long fleuve tranquille, la recherche scientifique est le théâtre de passions tragiques, où meurtres et suicides causent plus de victimes dans les rangs des chercheurs que les accidents de travail. C’est cette autre histoire des sciences, à la fois cocasse et cruelle, que nous conte l’auteur.
Editeur : Quanto
Collection : Quanto
Publication : 26 mai 2022
Edition : 2e édition
Support(s) : Livre papier
Nombre de pages Livre papier : 408
Format (en mm) Livre papier : 140 x 205
Poids (en grammes) : 440
Langue(s) : Français
EAN13 Livre papier : 9782889154616
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